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Euronext Le blé reprend son souffle après une forte hausse

Les prix du blé semblaient retrouver un peu de stabilité vendredi à la mi-journée, au lendemain d'un rebond essentiellement alimenté par les fonds, la tendance fondamentale restant orientée à la baisse.

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Vers 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 25 centimes sur l'échéance de septembre à 211,75 euros, et de 25 centimes également sur l'échéance de décembre à 210 euros, pour environ 8 300 lots échangés. La tonne de maïs, elle, progressait toujours sur l'ancienne récolte, reflet du manque de disponibilité et de la difficulté à satisfaire la demande en attendant la prochaine récolte. Elle grimpait de 6 euros sur l'échéance de juin à 271 euros, et de 1,75 euro sur l'échéance d'août à 261,50 euros, pour environ 450 lots échangés.

Le « rebond spectaculaire » des cours pour l'ensemble des céréales, jeudi, « est lié à une activité intense de la part des fonds financiers puisque les équilibres fondamentaux n'ont guère évolué », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée vendredi. « Ça n'enlève rien à la tendance baissière qu'on a globalement, mais il faut relativiser cette tendance : au-dessus de 200 euros, le cours du blé reste tout à fait bien payé », a estimé pour sa part un courtier ayant requis l'anonymat. Parmi les facteurs qui pèsent sur le cours de céréales comme le blé ou l'orge : l'amélioration des conditions de culture, liée aux pluies tombées ces dernières semaines. Elle se traduit dans les chiffres communiqués vendredi par l'observatoire CéréObs de FranceAgriMer : selon les dernières projections, la proportion de blé cultivé dans des conditions bonnes à très bonnes progresse d'un point à 80 %. Idem pour l'orge de printemps à 85 % (+ 1 point) et l'orge d'hiver à 77 % (+ 2 points).

Sur le marché physique, l'activité était globalement réduite dans les ports, du fait du peu de marchandises disponibles à ce stade de l'année. On notait un peu de nervosité parmi les industriels, parce que « les cultures ont pris du retard avec le temps froid et humide qu'on a pu avoir », notamment « entre amidonnier belges et hollandais et fabricants français qui se disputent les dernières tonnes qui trainent de maïs, blé et orge », selon le courtier.

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